Si vous avez entre 8 et 10 de moyenne aux épreuves du premier groupe et que votre note d'Histoire-Géographie est mauvaise ou nettement inférieure à ce que vous pouvez espérer, vous pouvez être amené(e) à choisir de repasser
l'Histoire-Géographie à l'oral.
Le principe de l'oral de rattrapageIl faut bien choisir les deux matières à passer à l'oral. Pour mettre toutes les chances de votre côté, choisissez plutôt:
Ne balaydez pas forcément une matière dans laquelle vous n'êtes pas très à l'aise: si elle a un fort coefficient et que vous avez eu une mauvaise note, vous avez de réelles chances de gagner des points supplémentaires. Dans tous les cas, validez votre choix en calculant la note qu'il vous faudrait obtenir dans chacun des deux matières pour lesquelles vous vouez opter et vérifiez que c'est réaliste. Le choix des matières s'effectue en principe à l'arrivée du candidat dans le centre d'examen où il est convoqué. Certains centres d'examen demandent aux candidats de s'inscrire dès qu'ils ont communication des résultats à l'écrit, de façon à faciliter l'organisation des épreuves: cela n'empêche pas un canidat de revenir sur un choix hâtif ou mal évalué. Au second groupe d'épreuves, vous pouvez obtenir des notes inférieures, égales ou supérieures à celles obtenues lors de l'épreuve du premier groupe. C'est la meilleure note des deux épreuves qui est définitivement attribuée au candidat. L'examinateur n'est pas là pour L'examinateur note une prestation d'ensemble: la maîtrise des connaissances, la capacité à organiser les idées, la clareté de l'exposition, la compréhension globale des questions étudiées. |
L'oral de rattrapage en Histoire-GéographieL'épreuve porte à la fois sur l'Histoire et sur la Géographie. Les sujets portent sur des thèmes majeurs ou ensembles géographiques du programme. Il peut arriver que l'examinateur fournisse une chronologie, une carte ou une document indicatif. L'examinateur propose deux sujets au candidat, comprenant chacun une première partie, en Histoire ou en Géographie, qui fait l'objet de l'interrogation principale, et une seconde partie dans l'autre discipline, qui fait l'objet d'une interrogation plus rapide. Certains examinateurs proposent des sujets parmi lesquels les candidats choisissent; d'autres procèdent par tirage au sort. |
La préparation de l'oralLe candidat a 20 minutes en moyenne pour préparer son intervention.
Préparez des notes claires, simples, propres et lisibles: cela vous évitera de vous perdre et mettra votre examinateur dans de bonnes dispositions; numérotez vos feuilles; laissez de la place pour, au dernier moment, ajouter un élément oublié ou déplacer une idée. En général, les candidats préparent leur sujet dans la sale où l'examinateur interroge: un candidat parle donc pendant que le suivant prépare. Ne vous laissez pas déconcentrer (au besoin, prévoyez des Soyez prêt(e) au moment où l'examinateur vous appelle (vous avez, pour ramasser vos affaires, vous déplacer et vous mettre en condition, le temps nécéssaire au candidat suivant pour se présenter et retirer son sujet). |
Le déroulement de l'oralL'interrogation dure en moyenne 20 minutes, que l'examinateur orgnaise comme il le souhaite. En général, il vous laisse exposer pendant 10 à 15 minutes (rn respectant l'équilibre entre les deux épreuves: 6 à 10 minutes pour l'épreuve majeure, 2 à 5 pour l'autre); mais ne soyez pas stréssé(e) à l'idée d'un dépassement, pourvu qu'il reste raisonnable. L'examinateur peut écouter en silence ou poser des questions, interrompre, demander des compléments, faire des remarques, ou pas. Soyez-clair(e), concis(e), convaincant(e). Déroulez une démonstration qui parte d'une introduction pour arriver à une conclusion avec cohérence. Exposez vos idées avec le souci de convaincre de la justesse de votre raisonnement et de la solidité de vos connaissances. Dans le temps qui reste, l'examinateur peut vous interroger pour vous permettre de compléter votre exposé, pour vous aider à retrouver certains points que vous avez omis, ou encore pour mesurer vos connaissances (et aussi évaluer jusqu'où il peut monter votre note). N'interprétez donc pas les questions comme la remise en cause de ce que vous avez dit ni comme l'indice que votre prestation est ratée. En aucun cas, ne vous mettez pas sur la défensive. À l'issue de l'épreuve, l'examinateur peut donner un avis ou ne rien dire. Il arrive qu'il communique une fourchette de notes au candidat, mais il peut aussi réserver sa décision et attendre d'avoir vu l'ensemble des candidats. En tout état de cause, la décision finale revient à l'ensemble du jury au moment de la délibération. |
Quelques conseilsSoignez votre présentation (pas de cheveux devant les cheveux, pas de chewing-gum, etc.); de donnez pas l'impression que cette épreuve ne représente rien pour vous, car l'examinateur n'a pas de raison de se sentir plus impliqué que vous. Parlez à haute et intelligible voix, pas trop vite, en articulant, pour bien vous faire comprendre. Ne partez pas battu(e) d'avance, en exposant d'une voix monocorde vos idées, avec des silences et des hésitations: comment pouvez-vous convaincre l'examinateur de vous accorder une bonne note si vous semblez croire, vous-même, que vous ne la méritez pas? N'adoptez pas non plus l'attitude opposée, avec un air sûr et hautain. Essayez de vous détendre, de faire baisser le stress: toute votre vie ne dépend pas non plus de cet instant! Prenez quelques respirations avant de commencer, ne buvez pas trop de café et fuyez les commentaires angoissants dans les couloirs. Enfin, ne soyez pas hâtif(ve) dans vos interprétations. Un examinateur peut se montrer aimable mais mettre une mauvaise note à votre prestation, ou se montrer froid et réservé et vous attribuer une bonne note. |